Observer des aurores boréales est une expérience unique : ce phénomène naturel, l’un des plus exceptionnels sur terre, vous fera vivre un moment intense qui vous laissera d’incroyables souvenirs.
Qu’est-ce qu’une aurore boréale (ou australe) ?
Une aurore polaire, boréale (dans l’hémisphère nord) ou australe (dans l’hémisphère sud), est un phénomène lumineux et naturel. Ce phénomène se produit autour des pôles magnétiques, lorsqu’en provenance du soleil des nuages de matières chargées en énergie rencontrent l’atmosphère terrestre après avoir été repoussés par le champ magnétique (magnétosphère) qui protège la terre.
L’intensité de ce phénomène lumineux varie, de peu visible à l’oeil nu, à fort. Toutes les aurores ne sont pas identiques et toutes ne sont pas aussi lumineuses. Tout dépend de l’activité solaire.
A l’œil nu les aurores apparaissent souvent moins lumineuses et saturées que sur les photos. Tout dépend de l’intensité de l’aurore et/ou des réglages de l’appareil photo. Mais les photos ne permettent pas de ressentir l’émotion, de voir les aurores vivre, bouger et danser, ni même de se sentir encerclé quand elles traversent le ciel.
Ces nuages de matières sont éjectés du soleil vers l’espace en quasi permanence (ce sont les « vents solaires ») ou parfois lors « d’éjection de masse coronale » (EMC, ou CME en anglais), des « explosions » qui se produisent à la surface du soleil. Après 150 millions de Km parcourus en 2 à 3 jours, lorsque cette matière chargée de protons et d’électrons arrive sur terre, elle excite les particules des différents gaz présents dans l’atmosphère (oxygène, azote, hydrogène, etc.) et les ionise. C’est cette ionisation qui produit les photons (particules de lumière), formant les voiles de lumière dansant dans le ciel.
Formées en haute atmosphère, les aurores polaires prennent vie entre 80 et 500 Km d’altitude.
Chaque aurore boréale est différente, dépendant de nombreux critères : vitesse et densité des vents solaires, taille des nuages de matières et niveau de leur champ magnétique, leur quantité d’énergie, la perturbation du champ magnétique terrestre, etc.
Elles peuvent durer de quelques instants à de nombreuses heures. Etre larges ou concentrées, diffuses ou très denses, lentes ou rapides, placées dans un coin du ciel jusqu’à le remplir entièrement. Principalement vertes, elles peuvent parfois être rose, et dans de très rares cas rouge. La couleur dépend du gaz ionisé mais aussi de sa densité.
Voici en vidéo une belle aurore boréale, large, intense et lumineuse (soirée du 31 janvier 2019). Ce soir là, le KP est monté jusqu’à 6,6 (tempête géomagnétique de classe G2). Cette aurore est assez exceptionnelle, toutes ne sont pas comme celle-ci.
Pour voir toutes nos vidéos, rendez-vous sur notre chaine Youtube Aventures Boréales.
Où voir des aurores boréales ?
Bien que la majorité des nuages de matières solaires ne nous atteint pas, repoussée par le champ magnétique de la terre, une petite quantité de matière arrive à redescendre sur terre au niveau des pôles magnétiques nord et sud par des entonnoirs appelés « cornets ». La matière ne descend pas à la verticale des pôles, mais autour, en formant un cercle d’approximativement et au minimum de 1 800 Km de rayon. Ca nous arrange, c’est ce qui nous permet, en Europe, d’en voir facilement depuis le nord de la Laponie !
Lors de pics d’activité, les aurores deviennent visibles à de plus basses latitudes. Potentiellement jusqu’en France, lors d’activité de magnitude KP9. Mais ces pics sont très rares. C’est pour cela qu’il faut, pour augmenter ses chances de voir des aurores, choisir un endroit au dessus du cercle polaire, où il est possible de voir des aurores même lors d’activité aurorale faible.
Ça tombe bien ! Chez Aventures Boréales, nous sommes idéalement placés très haut en latitude, dans le nord ouest de la Laponie finlandaise. Lorsque l’activité aurorale est faible (quasiment tout le reste du temps en dehors des pics d’activité), il est possible de voir des aurores (de magnitude KP1 / KP2). Mais il est également possible de voir les aurores lorsque l’activité augmente et devient très forte, et là, le spectacle est exceptionnel ! 🙂
Quand voir les aurores polaires ?
Comme nous venons de le voir ci-dessus, il faut monter en latitude pour maximiser les chances de voir des aurores. L’idéal est de passer le cercle polaire arctique (dans l’hémisphère nord). Au delà du cercle polaire, il est possible d’observer des aurores entre fin août et début avril. Durant l’été, les nuits ne sont plus assez sombres, ou totalement inexistantes.
Durant le reste de l’année se déroule (autour du 21 juin), une période où le soleil ne se couche pas. C’est ce qu’on appelle le soleil de minuit. Une période où il ne fait pas nuit. Il n’est donc pas possible de voir des aurores boréales, puisque le ciel n’est pas assez sombre.
C’est pour cela que les séjours que nous vous proposons se déroulent uniquement pendant l’hiver.
Découvrez le séjour « chasse aux aurores boréales » que nous proposons.
Voir des aurores à l’œil nu
Une aurore polaire est un phénomène lumineux. L’intensité lumineuse n’est jamais la même. D’à peine discernable à l’œil nu (voir pas du tout, mais visible en photo) à illuminer tout le ciel, il y a une multitude d’intensités possible. Tout dépend de l’activité à l’instant T, qui varie dans un sens comme dans l’autre au fil des heures.
Les couleurs sont beaucoup plus légères et pastelles que ce qu’un appareil photo capte et enregistre dans une photo. Attendez vous donc à une différence. A l’œil nu, vous ne distinguerez probablement que du vert. Si nous avez la chance d’avoir une aurore qui « explose », alors vous distinguerez probablement une autre couleur 🙂
La majorité des aurores sont d’une intensité moyenne, largement suffisante pour en prendre plein les yeux.
Prévisions aurores boréales (et australes)
Pour suivre les prévisions d’aurores et l’activité solaire, rendez-vous sur cette page : Prévisions aurores boréales.